Neurosciences, plasticité sensorimotrice, cognition spatiale
Après des études de Biologie Cellulaire et de Physiologie (Université Claude Bernard Lyon 1), j’ai réalisé une thèse de Neurosciences à Lyon sous la responsabilité du Pr Yves Rossetti s’intitulant ‘les effets consécutifs cognitifs de l’adaptation prismatique : de la pseudonégligence à la négligence’. Je suis actuellement maître de conférences HDR, au sein du laboratoire INSERM U 1093 à l’UFR STAPS de Dijon.
Mon travail de recherche s’inscrit dans l’étude des relations entre la plasticité sensorimotrice et la cognition spatiale. Il constitue la première démonstration de l’existence d’effets consécutifs cognitifs de l’adaptation prismatique chez le sujet sain. Ces manifestations sont semblables à des symptômes modérés d’héminégligence. Je m’intéresse aussi aux processus impliqués dans le développement de l’adaptation sensorimotrice comme la réduction de la perception consciente des erreurs, le contrôle prédictif, l’application de stimulations sensorielles conjointes ou encore la présence de conflits intersensoriels ou sensorimoteurs indirects. Mon travail contribue également à une meilleure compréhension de l’organisation hémisphérique des fonctions visuo-spatiales chez différentes populations de patients.
Je porte un intérêt tout particulier au transfert de l’adaptation prismatique visuo-manuelle à la perception auditive. Nos récents travaux ont pu montrer qu’un port bref de lunettes prismatiques permet d’entendre différemment en modifiant la représentation de la hauteur des sons mais également en agissant sur l’attention auditive divisée. Nos travaux préliminaires témoignent également du potentiel thérapeutique de l’adaptation prismatique sur les troubles auditifs comme les acouphènes. Ce travail particulièrement novateur fait l’objet du soutien de l’ANR (AAPG : GLAD).
Neurosciences, Développement, Vieillissement
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